vendredi 18 mars 2011

KARITAS, SANS TITRE





KARITAS, A TITILS
Auteur : Kristin Marja BALDURSDOTTIR
Traducteur : Henry Kiljan ALBANSSON
Genre : roman
Editions : GAÏA 2004
Format : 508 pages

Voici un livre que j'ai cherché dans plusieurs librairies, avant de le trouver, comme prévu, à la bibliothèque d'Embrun, un livre dont j'attendais la lecture avec impatience et malheureusement un livre aussi, dans lequel je ne suis pas arrivée à entrer.
Je suis donc assez gênée pour en faire le compte-rendu car je ne voudrais pas que cette difficulté personnelle écarte quelqu'un d'autre de sa lecture.

Voici partie du résumé que propose la quatrième de couverture

"Karitas grandit avec sa mère et ses frères et soeurs dans une modeste ferme au fond d'un fjord dans l'ouest de l'Islande.Le père, comme beaucoup de courageux marins est disparu en mer. En 1915, la mère décide de partir pour le nord et d'offrir à ses six enfants des études. Défi insensé pour l'époque. Tous vont devoir travailler dur et se montrer à la hauteur d'une ténacité maternelle sans faille.
Karitas s'occupera longtemps du foyer et du petit dernier... Mais au fond d'elle-même elle se sent une âme d'artiste et dessine comme son père lui avait appris. Karitas rêve d'une autre vue. Et n'aura de cesse de chercher le chaos, dans la peinture comme dans la vie. Mais comment pourrait-elle se consacrer à l'art quand le plus bel homme d'Islande n'arrête pas de lui faire des enfants ?"

Ce que j'ai aimé :
- La construction du livre, avec son alternance : un tableau/un chapitre
- La première partie du livre : l'enfance et l'adolescence de Karitas et de ses frères et soeurs.
- Le personnage de Steinunn, la mère de Karitas, qui sous une apparente froideur, toute islandaise, cache sa tendresse et ses peines.
- Tout ce qui concerne l'Islande - un pays qu'on ne traverse pas, on en fait le tour en bateau !- et la vie islandaise : la pêche, les fermes, les traditions... La présence écrasante de la nature, paysages et climat.
- La solidarité.


Ce que j'ai moins apprécié :
- J'ai eu souvent le sentiment que "quelque chose n'allait pas" : l'enchaînement des situations m'ont paru parfois difficilement crédibles ( "la disparition" ou le retour de Sigmar) et les sentiments  des principaux protagonistes, Karitas et Sigmar manquer de consistance.
- L'unanime qualité, à l'exception de l'insupportable Bjarghildur, des caractères féminins.
- D'une certaine façon le peu de cas qui est fait de la rudesse de l'existence des hommes. La pêche aux harengs ne doit pas être non plus une partie de plaisir !

 Et pour finir....  le papier rose sur lequel le texte est imprimé le texte,  qui semble si mièvre dans ce contexte, même si l'intention de départ est bonne : offrir un plus grand confort de lecture... que je n'ai pas ressenti.

C'est peut-être lui le coupable !

J'ai lu ce livre dans le cadre de "Lire à Embrun 2011"

2 commentaires:

  1. Je suis en train de le lire et je reviendrai en discuter avec toi lorsque je l'aurai fini.

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  2. ça y est. je l'ai dévoré, j'ai adoré car surtout il n'y a pas de happy end. l'inconciliable le reste, le dilemme est entier car la société de l'époque ne permettait pas qu'il en soit autrement. J'aime beaucoup lorsqu'elle regrde la pile de serviettes dans la lessiveuse et qu'elle choisit à ce moment-là de ne pas partir avec lui, sinon elle sait qu'ellesera hâppée à nouveau par ce cycle infernal de grossesses qui ne lui permet guère de peindre. je crois qu'aujourd'hui on ne se rend plus vraiment compte de la liberté qu'on a grâce à la contraception bien que le dilemme reste entier : avoir des enfants ou faire carrière, ou juste se consacrer à aute chose.

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