dimanche 30 octobre 2011

ET POUR TERMINER....



On prépare Halloween à la Maison-Blanche.....

Et partout ailleurs !




mercredi 26 octobre 2011

LES DRÔLES DE MOTS DU MERCREDI

Je n'avais pas cette semaine de "drôles de mots" en stock.
Mais je suis descendue dîner et en examinant la carte ai été séduite par un "Mushrooms Bolognese with hominy".
Mais à mon grand étonnement, lorsque mon assiette est arrivée, et la pénombre du restaurant aidant, je me suis trouvée totalement incapable de pouvoir dire ce qu'était le "hominy". Une seule certitude, la principale, c'était bon !
Un petit tour sur internet plus tard je peux vous dire que le hominy, puisqu'on l'appelle également ainsi en français, est un mets américain également appelé nixtamal "composé de grains de maïs séchés, puis traités à l'aide d'une solution alcaline (lessi). Ce traitement appelé nixtamilisation, permet entre autre de retirer l'enveloppe des grains" et les rendre ainsi plus digestes.

Photo : Alwayshungry.com
Source : Wikipedia

mardi 25 octobre 2011

DANS LA CUISINE DE JULIA CHILD

Si vous aimez cuisiner ou si vous aimez les livres de cuisine, ou si vous êtes une fan de Meryl STREEP, le nom de Julia CHILD ne doit pas vous être inconnu.



Cette cuisinière américaine (1912- 2004), papesse de cuisine française, auteure de très nombreux ouvrages de cuisine-


animatrice d'une émission culinaire à la télévision -"The French Chef"-, a redonné le gôut de la cuisine maison à des générations entières d'américaines et certainement aussi d'américains.
Célébrissime elle a légué tous ses meubles et son (abondant !) matériel de cuisine au "National Museum of American History" à Washington , qui a recontitué  cette pièce, un vrai "lieu saint".
C'est ainsi qu'on peut encore aujourd'hui découvrir son univers et j'ai plaisir à le faire avec vous !



Quand on a vu - sur une vidéo de son émission projetée à côté- de quelle manière elle écrasait une gousse d'ail sous le plat d'un grand couteau, on se dit, Thanksgiving approchant, qu'il ne devait pas être bon d'être dinde entre les mains de la dame !

Photo : Paul Child

samedi 22 octobre 2011

CANARDS ?

Landis Valley - Pennsylvanie- Etats-Unis-

J'avoue avoir bien ri, quand j'ai transféré  cette photo, sur mon ordinateur ....
Et moi qui croyais avoir pris fait un cliché romantique !

MOBY DICK


I never read Herman Melville "Moby Dick" -perhaps I'll do it after this trip !- but if somebody had asked me, where I thought he wrote it, I'd have answered, without hesitation : in a house just in front of the sea, in a place like this one :

Permaquid Peninsula -Maine- USA-

Not at all ! He wrote it in PITTFIELD- Massachusetts- in  a XVIIIth century farm, he named "Arrowhead", surrounded by corn fields and woods, where he lived between 1850 and 1863.


The  "New-England  Ulysse guide" (and Wikipedia  in English!)  explains us, that his writing cabinet was on the second floor. Througn the window, he had a beautiful view on Mount Greylock,  which "snow-covered profile reminded him of a great white Sperm-Whale breaking the ocean'surface".   
That's how  a great writer takes part of his inspiration !

mercredi 19 octobre 2011

SERENITE

Ce matin, avant de quitter l'Ile du Mont-Désert dans le Maine, où nous avons passé hier une journée parfaite entre Océan et forêts, nous sommes allés à Somesville, le village où Marguerite Yourcenar avait choisi de vivre et d'écrire. 
S'il ne nous a pas été possible d'apercevoir sa maison, nous avons été conduits, par une charmante dame  jusqu'à l'endroit où ses cendres, à sa demande ont été déposées : le cimetière de Somesville.


Je ne dirais pas qu'on en rêve, mais connaissez-vous plus bel endroit pour passer son éternité ?

mardi 18 octobre 2011

CONCORD - ENCORE UN LIEU MAGIQUE-

Je vous ai laissées la semaine dernière, sur un trottoir de Boston, en très bonne compagnie ! 
Aujourd'hui, nous allons retrouver partie des mêmes, à la campagne, dans un de ces lieux magiques où, à un moment se sont rassemblées les grands esprits d'une époque.
Ce lieu c'est Concord -un nom prémonitoire !- dans le Massachusetts, à quelques miles de Boston, une banlieue bien peu banlieue, au sens français du terme !
Donc, on prend la Highway, on la quitte au bout d'une vingtaine de minutes, et on se retrouve entre prés et bois, roulant doucement pour éviter par moments les "hautes eaux",  juste un étang couvert de lentilles d'eau qui déborde, après les grosses pluies de la veille. 
Là on découvre, posées sur l'herbe ou en bordure de forêts ces belles maisons de bois qui font le charme des Etats-Unis. 
Toutes, au milieu du XIXème siècle ont été habitées par un ou des écrivains célèbres, par la grâce du hasard et surtout celle du généreux Ralph Waldo EMERSON, qui a attiré, parfois logé ou nourri, toujours aidé, d'autres écrivains, ses amis.

Sa maison, blanche et belle est celle qu'on aperçoit en premier, lorsque l'on se gare devant le très joli musée de Concord.

La maison d'EMERSON
 C'est une maison de famille où il s'est installé en 1834, incapable qu'il était, ayant préféré ses idées à la fortune, de rester vivre à Boston d'une manière "décente".
 Il suffit de reprendre ensuite la route et de tourner à droite pour se retrouver, en quelques minutes devant "Orchard House", la maison des ALCOTT, dont j'ai parlé avant-hier,

"Orchard House", la maison des ALCOTT
avant de découvrir, juste après, "The wayside", la très romantique maison du tout aussi romantique Nathaniel Hawthorne.

"The wayside", la maison de Nathaniel Hawthorne

Pour jouir de la vue sur les forêts environnantes et  y travailler dans la solitude qui lui était si nécessaire, il y ajouta la tour, que l'on aperçoit à côté de la haute cheminée.

Pour ce qui concerne Henry David THOREAU, qui est le seul à être natif de Concord, où son pére avait une petite fabrique de crayons, 
La maison familiale des Thoreau
Source : Wikipedia
j'ai préféré de pas aller voir, près de l'étang de Walden, la cabane qu'il construisit et où il vécut deux ans et deux mois, avant de l'immortaliser dans "Walden où la vie dans les bois", craignant que le lieu est perdu par trop de son charme !
Le musée de Concord expose son lit (de camp !) le tout petit pupitre et le miroir qui meublaient son abri. Ils permettent amplement de comprendre que la frugalité qu'il prêchait n'était pas que des mots !

Un panneau du musée  évoque une promenade hivernale des trois amis : THOREAU, HAWTHORNE, EMERSON, Bronson ALCOTT étant probablement sur les routes pour une série de conférences, le premier bondissant, glissant sur la glace, le second, beau comme un dieu grec droit et silencieux, le denier frêle et un peu penché , partageant chacun à sa manière le plaisir d'être ensemble. Parfois la jeune Louisa ALCOTT, qui aimait particulièrement THOREAU, se joignait à eux.  
Celui-ci "qui savait tout",  répondait alors à toute ses questions mais pouvait tout aussi bien lui expliquer, que ce qu'elle croyait être une toile d'araignée était juste le mouchoir laissé par une fée... 

lundi 17 octobre 2011

mercredi 12 octobre 2011

LES DRÔLES DE MOTS DU MERCREDI

Pendant une quinzaine de jours mon blog ne va pas être tout à fait le même, car je suis passée de l'autre côté de l'Atlantique  à la découverte de la Nouvelle-Angleterre et de Washington.
Quoi de mieux pour me lancer dans la lecture, pour l'instant non terminée, d'un classique de la littérature américaine, "Walden, ou la vie dans les bois", d'Henry David Thoreau ?

Comme c'est l'heure du petit déjeuner  et que je commence à avoir faim, j'ai choisi le mot hoecake.

" Le pain, je commençai par le faire de pure farine de maïs et de sel, vrai "hoecake", que je cuisis devant mon feu, dehors sur un bardeau ou le bout d'une pièce de charpente scié en construisant ma maison."


Source : foodnetwork.com 
Un hoecake est une sorte de crêpe épaisse, ce que nous appellerions en bon français un pancake. Mais contrairement à celui-ci , il est préparé à base de farine de maïs et frit dans une poêle épaisse, jusqu'il soit doré et bien croustillant.
Si aujourd'hui les recettes que j'ai lues semblent surtout en faire un mets du petit déjeuner, il était à l'origine mangé à tout moment, et comme l'écrit Thoreau, constituait un "pain" consommé par les indiens puis les esclaves.
C'est d'ailleurs ceux-ci qui sont à l'origine du mot "hoecake" signifiant "gâteau de la houe" ou de manière plus contemporaine "gâteau de la binette", car ils faisaient cuire cette grosse crêpe au- dessus du feu, sur le manche de leur houe.
Le hoecake, porte différents noms selon les  régions des Etats-Unis. Ils témoignent tous de son histoire, ou de ses modes de cuisson : "Johny cakes" du mot indien "Jonican" utilisé par les indiens pour le nommer, ou "ashes cake", "gâteau  aux cendres", qui lui rappelle, que ceux-ci et Thoreau à leur suite, les faisaient cuire sur des pierres chaudes au milieu des cendres du feu de camp.

Si vous voulez vous mettre aux fourneaux, voici une recette.

Pour ma part, je vais aller prendre mon petit-déjeuner !

Boston- Quincy Market-



lundi 10 octobre 2011

PRODIGIEUSES CREATURES


Auteure : TRACY CHEVALIER
Traductrice : Anouk NEUHOFF
Editions : Quai Voltaire 2010
Format : Poche Folio n°5267 - 414 pages -


Titre original : "Remarkable creatures" 
Editions : Penguin 2009

Je n'avais jamais lu jusqu'à présent de livres de Tracy Chevalier, juste vu récemment une adaptation télévisée de "La jeune-fille à la perle", qui m'avait beaucoup plu. 
Aussi lorsque j'ai aperçu cet ouvrage sur les rayons de "La librairie des Alpes " à Gap, qui plus est orné d'un post-it en forme de coeur portant un commentaire élogieux, je n'ai pas hésité et l'ai acheté.
J'ai passé de très bons moments à le lire, d'autant plus, peut-être qu'il ne s'agit pas d'un roman mais du récit romancé de la rencontre et de l'amitié entre deux femmes que réunit la même passion des fossiles, bien peu honnête au XIXème siècle, surtout chez des demoiselles !
La première, Elisabeth PHILPOT, qui est aussi la narratrice,  est vraiment une "demoiselle " :   elle vient de s'établir avec ses deux soeurs,  à Lyme Régis, petit port de la côte du Dorset, ayant dû laisser à leur frère et à sa jeune épouse, la demeure familiale de Londres où elles avaient vécu jusque là.  La vingtaine bien entamée, pas assez riche pour disposer d'une dote et ne se laissant pas abattre, Elisabeth va immédiatement découvrir comment occuper son temps : la recherche des fossiles. Ils sont partout sur les plages que parcourt également Mary Anning, alors à peine adolescente, à la suite de son père. Pas question de passer le temps pour eux : il s'agit de ramasser des "curios" -les fossiles- qu'ils vendent ensuite pour (sur)vivre.
Partageant la même passion et dotées toutes deux d'un caractère bien trempé, elles vont apprendre à s'apprécier, exposées aux vents comme aux sarcasmes et mains dans la boue, jusqu'au jour où Mary Anning qui "a l'oeil" va mettre au jour un drôle de "crocodile", source d'interrogations, de revenus et de désillusions.
Ce que j'ai aimé :
- Le double sujet du livre : les fossiles  et la construction d'une amitié. Les premiers, parce qu'ils sont, pour moi à l'origine de l'une des expériences les plus fascinantes que l'on puisse faire : on se baisse, on prend dans sa main ce "caillou" et l'on remonte le temps à toute vitesse, changeant d'époque, de milieu, de climat. La seconde, parce qu'elle est toujours émouvante, surtout lorsque, comme ici bien improbable au départ, et construite embuches après embuches, sur le respect.
- La description de la condition féminine au XIXéme siècle en Angleterre : pas d'héritage, un mari si l'on est belle, assez fortunée et sans aucune originalité en particulier celle d'être intelligente et de refuser de le cacher, un accès limité à la connaissance et à la reconnaissance :  pas d'entrée possible pour Elisabeth à la  Geological Society, quant à  Mary qu'elle découvre des fossiles, oui, mais qu'ils portent son nom , non !
- L'ouverture sur les grandes querelles du siècle dont l'évolutionnisme : comment imaginer que des créatures de Dieu aient pu disparaître parce quelles n'étaient plus adaptées ?
- Le personnage d'Elisabeth PHILPOT avec ses faiblesses et ses forces, son goût pour la liberté, son ironie, son courage farouche.
- La bibliographie complémentaire à la fin de l'ouvrage. 
Ce que j'ai moins aimé :
- L'inévitable (pourquoi ?) rivalité amoureuse qui vient un moment troubler l'amitié entre les deux femmes.

Je ne résiste pas au plaisir de citer le dernier et très court chapitre qui résume pour moi parfaitement l'atmosphère de ce livre :

"Mary Anning et moi cherchons des fossiles sur la plage ; elle ses créatures , moi mes poissons. Nos yeux sont fixés sur le sable et les rochers alors que nous progressons le long du rivage à un rythme différent, la première devant, puis la seconde. Mary s'arrête pour casser une pierre et découvrir ce qui pourrait se loger à l'intérieur. Je creuse dans la glaise, cherchant quelque chose de nouveau et de miraculeux. Nous parlons à peine car nous n'en avons pas besoin. Nous sommes silencieuses ensemble, chacune dans son propre univers, consciente que l'autre est tout près d'elle"

dimanche 9 octobre 2011

C'EST FAIT !



Et je me sens beaucoup mieux !
J'en ai également profité pour mettre un peu d'ordre dans ce blog, et grâce à Sallie, les problèmes d'affichage de commentaires sont en principe résolus. Merci à elle !