lundi 30 janvier 2012

A NEW YEAR OF FEMINIST CLASSICS


L'an dernier, pleine de courage je m'étais inscrite au challenge "A year of feminist classics", organisé par un groupe de bloggeuses américaines.
Je l'ai suivi pendant les six premiers mois, en tant que lectrice, puis les six derniers, je me suis contentée de lire les messages mensuels des organisatrices, et quelques commentaires.

Si je ne suis pas attirée par les challenges où chacun lit ce qu'il veut pourvu que la règle du jeu soit respectée, j'ai beaucoup apprécié le fonctionnement de celui-ci :

1) La liste des livres à lire est donnée : un (parfois deux) par mois, chacun étant bien entendu libre de lire ce qu'il veut ou peut.
Je trouve que c'est une excellente façon de faire des découvertes et de "s'obliger" à lire des auteurs, que l'on aurait, sinon, consciencieusement évités.
Sans ce challenge, Mary WOLLESTONECRAFT, Charlotte PERKINS GILMAN et Harriet TAYLOR MILL seraient restées de parfaites inconues, et je n'aurais probablement jamais ouvert un ouvrage de John STUART MILL.

2) Chaque mois une animatrice, présente l'oeuvre et/ou l'auteur en début de mois,  propose  des thèmes de réflexion et en fin de mois une synthèse des commentaires, souvent très riches.

J'ai donc été très heureuse de voir que le challenge était reconduit de février 2012 à février 2013.

Vous trouverez ici, l'ensemble des titres en anglais et pourrez également vous inscrire pour recevoir les billets mensuels des organisatrices.

Pour ma part, j'ai commencé à faire mon choix, en sélectionnant en premier lieu les livres traduits en français
mars : "La Cité des Dames" de Christine de PIZAN


mai : "La prisonnière des Sargasses"  de Jean RHYS


août : "L'oeil le plus bleu" de Toni MORRISON


Si je suis courageuse je tenterai peut-être  en octobre : "La femme mystifiée" de Betty FRIEDAN et
"Femmes, race et classe" d'Angela DAVIS en décembre .

Ayant été depuis deux ans totalement passionnée par l'oeuvre, la vie et l'entourage de  Louisa  May ALCOTT, je n'ai pas retenu"Les quatre filles du Docteur March"("Little Women") prévues au mois de juillet. Si je peux vous donner un conseil,  ne restez pas sur vos souvenirs d'enfant et découvrez cette femme exceptionnelle.



Je serai loin de tout ordinateur durant cette semaine et ne pourrai donc lire vos posts, vos commentaires et y répondre qu'un peu plus tard.
Par contre les "Drôles de mots" sont déjà programmés.
Excellente semaine à toutes et à tous !

dimanche 29 janvier 2012

REMONTONS LE TEMPS

Si à Paris le Grand-Palais  accueille en ce moment sous sa nef, seize plans-reliefs, la Maison des Chanonges à Embrun,  présente quelques clichés de ceux la concernant.

Une bonne occasion donc d'avoir une vue d'ensemble  de la ville au début du XVIII ème siècle,





d'en découvrir les détails, maisons ou monuments toujours présents ou disparus,




de deviner les paysages, aujourd'hui transformés par notre présence de plus en plus envahissante.....


Le plan-relief d'Embrun a été construit, à l'échelle 1/600 vers 1701, puis réparé en 1783, 1792 et 1912, en bois, papier, soie, métal.

mercredi 25 janvier 2012

LES DRÔLES DE MOTS DU MERCREDI



Si Charles DARWIN a écrit son "Autobiographie" sans "aucun effort de style", il a cependant émaillé son texte de quelques "Drôles de mots", qui m'ont particulièrement donné du fil à retordre !

"Je fus aussi intéressé que surpris lorsque je découvris un gros insecte hémiptère noir et écarlate, de nombreux papillons de nuit (Zygaena), ainsi qu'une cicindèle, tous inconnus dans le Shropshire."
hémiptère  :
cet adjectif est employé pour définir certains insectes caractérisés par :
- de longues antennes,
- deux paires d'ailes, dont l'une est en partie cornée,
- de pièces buccales piqueuses et suceuses.

Les cigales, les pucerons, les punaises, les gendarmes et bien d'autres sont hémiptères.


Source : finallyover

Une cicindèle :

La cicindèle est un insecte coléoptère carnassier, qui  court, vole et chasse à grande vitesse. Elle est dotée d'antennes, d'élytres cornées et de pièces buccales broyeuses.

Source : ecosociosystemes.fr



Quant au vernier du baromètre,  il restera pour moi un mystère !

" De même, j'ai le souvenir tout aussi net du ravissement qui s'empara de moi lorsque mon oncle (le père de Francis Galton) m'expliqua le principe du vernier du baromètre"


 J'ai juste compris qu'il s'agissait d'un instrument de mesure, qui porte le nom de son créateur, Pierre Vernier qui l'inventa en 1631.

Sources :
- Dictionnaire Larousse
- Wikipedia
- Vikidia

lundi 23 janvier 2012

L'AUTOBIOGRAPHIE


Titre original : "The Autobiography of Charles Darwin (1809-1882)
Auteur : Charles DARWIN
Traducteur : Jean-Michel GOUX
Editions :  du Seuil 1985-2008
Format : poche Points Sciences n° S201 -239 pages-  avec annexes et documents


 Voilà bien un livre, petit par la taille mais riche de contenu scientifique et humain !

Sur 239 pages, très aérées sont en effet regroupés, le texte, enfin complet de Darwin, et une somme de documents et annexes, placés là pour l'éclairer, le compléter, permettre de se retrouver dans cette famille  productive et complexe, donnant à ce livre un aspect un peu "fourre-tout", qui curieusement, amplifie le charme d'un texte qui en déborde.

Comme on peut le lire dans l'avertissement au lecteur "peu de textes appartenant à l'histoire des sciences ont été aussi maltraités que "L'Autobiographie" de Charles DARWIN.
Ecrite, entre mai et août 1876 - Charles DARWIN avait alors  67 ans-, puis complétée les six dernières années de sa vie, pour "m'amuser et peut-être intéresser mes enfants ou leurs enfants" elle parut en 1887, cinq ans après sa mort. 
Par "elle parut" il faut entendre "ce qu'il en restait", car de nombreuses coupures avaient semblé nécessaires à son épouse ou ses enfants, pour ne pas blesser famille, amis, collègues... et surtout éviter de relancer des polémiques religieuses qui auraient pu nuire à la mémoire d'un mari et d'un père visiblement très aimé.
Des réimpressions suivirent en 1929 puis 1950, complétées par des appendices, souvenirs ou exposés, sans révision du manuscrit tronqué de référence.
C'est sa petite-fille, Nora BARLOW  qui en 1958 décida de "rétablir les parties supprimées en 1887" et fit donc paraître ce texte, dans lequel les coupures apparaissent grisées.

 En huit parties, d'inégales longueurs, sans chercher, de son propre aveu à faire "aucun effort de style", Charles DARWIN, dresse  avec une franchise, une simplicité, une modestie remarquable "un regard rétrospectif sur ma (sa)  propre vie."

Du "petit gaillard plutôt simplet" qui arrive pour la première fois à l'école, au savant reconnu  et contesté, un peu lassé par l'acharnement de ses détracteurs, il nous invite a suivre les grandes étapes de son existence :
Une enfance aigre-douce enrichie par la passion des collections, trois joyeuses années d'étudiant à Cambridge, durant lesquelles il reconnaît avoir perdu complètement son temps  "au moins en ce qui concerne les études académiques", partagées entre l'étude des coléoptères,  de la géologie, de la botanique, au gré de ses rencontres et de ses envie et une passion dévorante pour la chasse,  un voyage autour du monde de cinq ans à bord du "Beagle" comme "naturaliste et sans traitement", durant lequel il travaille énormément "poussé par un violent désir d'ajouter quelques faits à la grande masse de ceux connus des sciences naturelles", un mariage heureux et dix enfants tendrement aimés, une vie retirée à la campagne, d'autant plus consacrée à l'étude que la maladie  lui laisse peu de répit, de multiples articles et ouvrages publiés dont certains révolutionnent la pensée scientifique, bref, une vie bien remplie !

Que l'on soit scientifique ou pas, la lecture de ce livre est un vrai plaisir  et chacun, je pense, peut y trouver son compte. Pour ma part, ce qui m'a le plus intéressé.... c'est DARWIN lui-même : ses passions, qui en font un homme profondément vivant, sa curiosité insatiable, qui le fait passer avec la même ardeur, de la rédaction de "L'origine des espèces", dont on connaît la destinée, à "La fécondation des orchidées" ou "La formation de la terre végétale par l'action des vers".
Comment ne pas apprécier un homme de cette envergure qui juge que, dans l'ensemble, ses oeuvres "ont été souvent surestimées" et qui prêt d'achever une vie aussi riche écrit :

"En ce qui me concerne, je crois avoir bien agi en consacrant ma vie à la science. Je n'ai pas le remords d'avoir commis un péché grave, mais j'ai bien souvent regretté de ne pas avoir fait plus directement du bien à mes semblables."

L'an dernier, j'avais eu le sentiment, après avoir achevé la lecture de "The subjection of Women" d'Harriett TAYLOR MILL et  de John STUART MILL, d'avoir rencontré un "honnête homme".
En voici un second !




dimanche 22 janvier 2012

VISITEURS FIDELES

Tous les jours, il hésite....




... puis s'installe, le rouge-gorge !


La mésange, n'a plus alors qu'à attendre son tour, patiemment   !


mercredi 18 janvier 2012

LES DRÔLES DE MOTS DU MERCREDI


Cette semaine, jeux au programme. Mais "Convoi de l'eau" oblige, jeux japonais.

Des cartes hanafuda :
" Sous la tente, une lampe tempête était allumée de sous laquelle provenait le claquement des cartes hanafuda."

Il s'agit  d'un jeu de cartes traditionnelles japonaises, composé de 12 séries de 4 cartes, représentant les 12 mois de l'année.
C'est Saint François-Xavier qui, en 1549 introduisit au Japon un jeu de 48 cartes qui devint  rapidement très populaire. Après la rupture des relations avec les occidentaux en 1633, "les cartes étrangères sont bannies de l'Empire".... mais rapidement remplacées par "une version nippone pleine de poésie".
Aujourd'hui on y joue traditionnellement en famille, mais ce peut-être également un jeu d'argent, ce qui est probablement le cas ici.

Source : sljfaq.org
 Le shogi :
"La plupart des ouvriers étaient sortis, seul, un homme allongé lisait, tandis que deux autre étaient assis de part et d'autre d'un échiquier de shogi."


Le shogi, "jeu d'échecs des généraux" est un jeu traditionnel japonais, très proche du jeu d'échecs occidental.
Deux joueurs s'opposent devant un "tablier" de 9 cases de même couleur, chacun disposant de 20 pièces.
Le but du jeu est de prendre le roi adverse.






Celles qui voudraient y jouer trouveront ici des détails en français et ici, en anglais.


Sources :
- Wikipedia
- clan-takeda.com
- variantesjeux.blogspot.com

lundi 16 janvier 2012

LE CONVOI DE L'EAU




Titre original : MIZU NO SORETSU -1976-
Auteur : AKIRA YOSHIMURA
Traduction: Yutaka Makino
Editions : Actes Sud -2009-
Roman -174 pages-

Si la bibliothèque d'Embrun a choisi pour thème de l'édition 2011-2012 de son opération "LIRE à Embrun" "Les grands travaux", ce n'est pas sans raison.

La ville, qui domine la Durance, est située juste en amont du lac artificiel de Serre-Ponçon.




Deuxième lac artificiel d'Europe pour sa capacité et troisième par sa superficie, il a été mis en eau de novembre 1959 à mai 1961, engloutissant trois villages et entraînant le déplacement de 1500 personnes.
Aujourd'hui encore, je pense que nombreux sont ceux qui, franchissant le pont de Savines, ont une pensée pour le village  détruit qui miné, gît en-dessous.


Source : Hautes-Alpes.org

Le choix du livre d'Akira Yoshimura était donc une évidence.
Dans le Japon d'après-guerre, une équipe d'ouvriers est chargée d'effectuer les travaux préparatoires à la construction d'un barrage, dans une région montagneuse très reculée.
Au fond du vallon qui, bientôt sera envahi par les eaux, s'étendent un hameau, coupé du monde, et son grand cimetière.
Dans ces paysages somptueux, jusqu'à présent paisibles, deux mondes, en fait trois avec celui des morts, que tout oppose, la cruauté exclue, vont devoir se rencontrer. Ils le font de la manière le plus silencieuse -dynamitages exceptés-, la plus impersonnelle, la plus inéquitable qui soit.
En agissant en être humain, un ouvrier, le narrateur y puise la possibilité de retrouver la paix.

C'est un très beau texte que ce cour roman. Je n'ai pu le lire que de bout en bout, en excluant au maximum les pauses. La mystère des situations, la beauté sensuelle des descriptions, la cruauté des sentiments et des actes, tout envoûte ici, d'autant plus que l'écriture, très belle, est d'une extrême simplicité et que tout est dit avec une distance glaçante et protectrice.
On ne sait rien des habitants du hameau et on n'en saura guère plus, on assiste fasciné, au déroulement de cette unique année. On observe, comme le font les ouvriers, on s'interroge, on espère, on est déçu puis incrédule.
L'image d'un beau faisan, restera dans notre mémoire comme un espoir.



dimanche 15 janvier 2012

HOMMAGE A LA CHAUSSETTE TRICOTEE




" Tout un coin de la grange était consacré aux travaux d'aiguilles. Une rangée verticale, du plafond au sol exposait des chaussettes en laine, en coton : l'extrémité diminuée judicieusement pour le confort des orteils, la courbure épousant parfaitement le talon.
- N'est ce pas beau ?...."

Marie ROUANET-

mercredi 11 janvier 2012

LES DRÔLES DE MOTS DU MERCREDI


C'est, bien sûr, de "L'Arpenteur" de Marie ROUANET que les trois mots d'aujourd'hui sont tirés :

Une éteule :
"A-t-on jamais une autre possession que celle des sens s'appropriant le monde et dans l'instant même où l'on regarde la ligne des collines, le velours des labours, le jaune des emblavures suivi du jaune plus doux des éteules, bientôt gagné par la verdure des grains tombés qui regerment et les arbres dont la courbure indique les vents dominants ?"
Une éteule est la partie du chaume -la tige des céréales- passée sous la lame de la faux ou de la moissonneuse et qui reste fixé à la terre après la moisson.

Une tourdre : 
"Il monte droit vers le col au-dessus duquel passaient les palombes et les tourdres, là où un lierre plus fort qu'un tirant de fer conserve debout quelques pierres assemblées."
Une tourdre  est  le nom donné en Rouergue à la grive mauvis.





Un bigo  ou plus couramment bigot :
" Je connaissais parfaitement l'usage des faux à herbes ou à ronces, des bigos, des bêches à quatre dents ou sans dents...."




C'est "une pioche à deux fourchons" utilisée "pour le curage du fumier dans les étables, ou encore pour arracher les légumes, tels que les pommes de terre."
Certains modèles "pouvaient avoir trois ou quatre pics"

Tout au moins en était-il ainsi dans le Bourbonnais....


Sources :
- Dictionnaire de l'Académie Française - 8ème édition- 1932-1935, via Wiktionnaire
- Site : http://www.grives.net
- Site : http://genealogie.aufauvre.pagesperso-orange.frhttp://www.grives.net

lundi 9 janvier 2012

L'ARPENTEUR






Auteur : MARIE ROUANET
Editions : Albin Michel, 2012 
Roman  -181 pages-

Je me souviens très bien de ma première "rencontre" avec Marie ROUANET. C'était lors d'un numéro d'"Apostrophes", il y a donc très longtemps.
J'avais été charmée par cette petite dame vêtue de noir, aux cheveux frisés maintenus en chignon bas, dont l'accent du Languedoc me rappelait le parler de mes ancêtres et dont la sagesse apparente était démentie par son regard aigü et pétillant.


Depuis, j'ai lu la plupart de ses livres : romans, essais, traités de cuisine et de spiritualité... Tous m'ont plu, parfois bouleversée et certains ("Douze petits mois") m'accompagnent chaque année. 
Aucun d'entre eux n'est entré dans les cartons "livres à donner" que j'ai dû faire cette année.
J'aime sa belle écriture, simple, précise et pleine de saveur, qui me renvoie aux étés de mon enfance. J'aime ses évocations du "Midi", non pas les pagnolades provençales, mais le monde plus fermé  qui s'étend des Cévennes à la mer, à l'ouest du Rhône.
J'aime les combats qu'elle mène pour les animaux, les humbles, sa terre.
J'aime sa façon d'envisager la vie, tendresse et cruauté, raffinement et "prosaïsme", sensualité et spiritualité.

J'ai donc été heureuse de découvrir qu'elle venait d'écrire un nouveau livre. Un roman ?
Je n'en suis pas sûre, plutôt me semble-t-il un hommage à un ami perdu (?), et certainement à un monde bientôt englouti.

Dans un bourg du Rouergue, arrive un nouveau notaire : pas un bourgeois compassé mais un homme laid, vêtu comme un paysan, qui passe son temps à arpenter le pays. Il le connaît par les cartes, le cadastre, les actes qu'il rédige, mais cela ne lui suffit pas. Ce qu'il veut, c'est mettre de la chair sur ces esquisses, savoir, comprendre, recréer ce monde que la seule personne qui l'ait aimé et qu'il a aimée, sa nourrice Eutargie, lui a donné en héritage. 
Ses recherches incessantes lui feront croiser deux hommes : 
Le premier est Amans, son contraire et "son seul ami"  quicomme lui engrange : mais pas "les torrents souterrains, les secrets, l'ombre noire des hommes", mais "les traces de lumière qu'ils avaient semés", les objets du quotidien, "la perfection technique de l'utile". 
Le second, le narrateur, Emile,  qui grâce à eux retrouve les liens qui l'attache à un monde qu'il craint de voir disparaître, celui de la campagne :

"A eux deux, au contraire, ils parlaient des hommes qui étaient les miens, des anonymes. Ni des roys, ni des cartographes ou des géodésiens, des cartographes ou des archevêques, seulement des hommes, des milliards d'hommes qui avant même les dieux de pierre, et les bâtisseurs de murs s'étaient succédé, depuis le premier outil, entre ombre et lumière, jusqu'à moi."

Si ce n'est pas le livre de Marie ROUANET que j'ai préféré, j'ai eu cependant beaucoup de plaisir à le lire. En plus de sa belle écriture, on y retrouve tout ce dont elle aime à parler, et dans l'arpenteur, l'ethnologue qu'elle est aussi. Elle sait lire, les cartes, les plans, les paysages, les traces laissées par les roues ou les pas, les photos affichées et celles qui sont cachées. 
Elle nous invite ainsi à plus d'attention, de sagacité, de compréhension, à ouvrir grand les yeux sur tout ce qui nous entoure et qui disparaîtra, comme nous. 

dimanche 8 janvier 2012

jeudi 5 janvier 2012

UNE NOUVELLE ANNEE DE LECTURE

En écrivant mon dernier message, je ne pensais pas qu'il me faudrait autant de temps pour retrouver mon blog ! 
Je souhaitais, avant de le reprendre, élaborer un programme de lecture pour cette  année après avoir fait un point précis sur mes envies et choisi quelques challenges....
J'ai tourné, viré, pour me rendre compte que tout cela m'ennuyait prodigieusement ! 
Voilà comment une première résolution de Nouvel-An tombe à l'eau !

A part la nouvelle édition de "Lire à Embrun" organisé par la bibliothèque municipale et dont le thème cette année porte sur les grands travaux (pas facile, non ?) et très probablement une série de livres sur Jérusalem, pas de programme de lecture précis, donc, mais juste quelques pistes dans le désordre :
- Des classiques :  mes deux plus belles lecture de l'année ayant certainement été "Les Grandes Espérances" et "Moby Dick", il est fort probable que je persiste dans ce sens !
- Des livres écrits par des femmes : ce sont ceux, en général, que je saisis les premiers quand j'entre dans une librairie, c'est aussi une façon de se retrouver "chez soi", qui m'est très agréable.
- Des livres féministes  - on ne se refait pas- : j'attends, dans ce domaine avec impatience, les propositions 2012 de "A year of feminist classics", qui m'a permis de si belles découvertes l'an dernier.
- Des livres du monde entier parce que la littérature étrangère m'attire toujours plus que la littérature franco-française - je sais, je ne devrais pas, mais je serais malhonnête de ne pas le reconnaître !- 
.... et tout ce qui fait, pour moi, le plaisir de lire : les découvertes !

Je retrouverai aussi avec grand plaisir "Les drôles de mots" du mercredi,  je ne doute pas qu'il y ait quelques  récits de mes propres voyages, je m'essaierai peut-être à quelques articles "pratiques" sur ce blog ou plus probablement sur un autre.

J'espère donc vous retrouver cette année, même  si mes posts en anglais sont de moins en moins nombreux, c'est un euphémisme ! Ils me demandent beaucoup de travail pour un piètre résultat, et pour le moment je n'arrive plus à les écrire.

J'ai été touchée tout au long de l'an passée par vos commentaires et vous en remercie.  

TRES BONNE ANNEE 2012 A TOUTES !