HENRY DAVID THOREAU
Traducteur : L. Fabulet
Editions : L'imaginaire - Gallimard. 1922- 332 pages
Titre original : "Walden"
S'il est une lecture que je ne regretterai pas, c'est bien celle-ci !
Jamais, je crois, une aventure semblable ne m'était arrivée : avoir entre les mains un livre, rendu par moment illisible par une traduction vieillotte (1922) et selon les anglicistes, riche en contresens et être impatiente, chaque soir de le reprendre, pour le bonheur de lire les propos d'un homme heureux, qui pose sur le monde un regard aigü, savant, poétique et tendre.
En 1845, âgé de 28 ans, souhaitant vivre au calme pour écrire, Thoreau décide de s'installer dans les bois, à 2,5 km de sa ville natale, Concord.
Son ami Emerson met à sa disposition un terrain au bord de l'étang de Walden.
Thoreau y construit une cabane, défriche de quoi planter du maïs et des fèves, pêche, ouvre grand les yeux sur tout ce qui l'entoure et écrit.
Bref, il met en pratique ses propres conseils :
"Vivez la vie que vous avez imaginée".
Il y restera deux ans et deux mois, entrecoupés de ses passages réguliers à Concord - il ne s'agit en rien de se "réfugier" dans les bois - de courtes excursions dans le Maine et d'un séjour d'une nuit en prison... pour avoir refusé de payer des impôts qui serviraient à mener une guerre.
"Walden" est donc le récit de la vie que Thoreau a mené durant ces deux années, ou plutôt la première d'entre elle, puisque la "la seconde lui fut semblable".
Par "la vie", entendez, "tout ce qui fait la vie", le matériel comme le spirituel, l'amitié et le bonheur d'être à soi, les sympathies et les antipathies, les réflexions sur le monde tel qu'il se construit et celui qu'on voudrait construire.
"Walden" est donc le récit de la vie que Thoreau a mené durant ces deux années, ou plutôt la première d'entre elle, puisque la "la seconde lui fut semblable".
Par "la vie", entendez, "tout ce qui fait la vie", le matériel comme le spirituel, l'amitié et le bonheur d'être à soi, les sympathies et les antipathies, les réflexions sur le monde tel qu'il se construit et celui qu'on voudrait construire.
Thoreau quitte définitivement sa cabane, et son étang le 6 septembre 1847.
En commençant ce compte-rendu, j'avais le projet d'y faire figurer quelques citations. Je me suis vite aperçue que cela reviendrait à écrire, sinon autant de pages que le livre, du moins un bon nombre d'entre-elles.
Si vous aimez la nature, si votre curiosité vous porte à chercher à comprendre, si vous ressentez le besoin de changer votre vie, si les injustices vous indignent, si le végétarisme vous tente, si vous avez envie de mettre vos actes en harmonie avec vos pensées, alors n'hésitez-pas !
Vous trouverez tout cela dans ce livre.
Pour terminer cette maxime, que ne renieraient en rien les tenants actuels de "La sobriété heureuse" :
En commençant ce compte-rendu, j'avais le projet d'y faire figurer quelques citations. Je me suis vite aperçue que cela reviendrait à écrire, sinon autant de pages que le livre, du moins un bon nombre d'entre-elles.
Si vous aimez la nature, si votre curiosité vous porte à chercher à comprendre, si vous ressentez le besoin de changer votre vie, si les injustices vous indignent, si le végétarisme vous tente, si vous avez envie de mettre vos actes en harmonie avec vos pensées, alors n'hésitez-pas !
Vous trouverez tout cela dans ce livre.
Pour terminer cette maxime, que ne renieraient en rien les tenants actuels de "La sobriété heureuse" :
"De la simplicité ! de la simplicité ! de la simplicité!"
Alors que j'avais bien entamé ma lecture dans l'édition citée plus haut et que je pestai chaque jour sur le galimatias dans lequel il fallait parfois se débatte, j'ai appris avec bonheur, que "Walden" venait de faire l'objet d'une nouvelle traduction. Choisissez celle-là !
Préface : Jim HARRISON
Traducteur : Brice MATTHIEUSSENT
Edition : Attitude -le mot et le reste- 2010-
un petit coucou en passant ! pas mal votre histoire amish ??
RépondreSupprimerBisous bisous
Je m'empresse de noter la nouvelle traduction, je n'ai pas encore lu ce grand classique.
RépondreSupprimerQuand on aime on n'hésite pas devant cette nouvelle traduction, j'ai sauté dessus car je suis comme toi une amoureuse de Thoreau
RépondreSupprimerje l'ai découvert vers 30 ans et ce fut un coup de foudre, depuis j'ai lu son journal (version très abrégée en français mais qui devrait être republié prochainement)
dans ma bibli il est rangé à côté d'Annie Dillard, d'Aldo Léopold, de Barry Lopez,Rick Bass, de Sue Hubbell bref des compagnons amoureux comme lui de la nature
Je suis heureuse de connaître ton blog et de te lire. C'est une des bonnes choses de la toile.
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