Souvenir d'un voyage en Chine 1974
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"La nouvelle de la présence d'un étranger dans la ville s'était propagée à la vitesse de l'éclair, et en un rien de temps je fus entouré et suivi par des milliers de gens des deux sexes et d'âges les plus divers qui tous voulaient voir ma physionomie et ma vêture."
"Les gamins surtout nous observaient avec crainte et inquiétude, sentiments sans nul doute inspirés de ceux qu'éprouvaient plus ou moins leurs parents."
Robert FORTUNE : "Le vagabond des fleurs" 1843-1846
j'ai étudié le chinois il y a bien des années et à l'époque j'avais lu que dans des villages un étranger déclenchait effectivement un mouvement de foule, on venait le regarder sous le nez, d'une façon que nous occidentaux nous jugeons un peu trop pressante mais pour les chinois c'est un signe d'attention
RépondreSupprimerC'est vrai que nous avons du mal à nous comprendre. Les choses ne s'étaient pas terminées là car les adultes ont ensuite rejoints les jeunes. Au bout d'un moment nous nous sommes levés et toute la foule nous a suivi jusqu'à l'hôtel. Lire le texte de Robert Fortune m'a fait sourire.
SupprimerAujourd'hui, ils doivent être beaucoup plus familiers avec les étrangers ..
RépondreSupprimerC'est certain !
RépondreSupprimerC'était un essai, Aifelle, car depuis deux jours je n'arrive pas à répondre aux commentaires ! C'est donc certain, mais à l'époque j'avais, à mon grand désarroi, terrorisé en plein Pékin une petite fille avec mes yeux bleus et mon pantalon jaune !
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