Auteure : Patricia REZNIKOV
Editions : Albin Michel 2013 -276 pages
Aifelle l'a lu la première et de plus, devant l'enthousiasme de mon commentaire, a eu la grande gentillesse de me faire parvenir ce livre. Anis lui a emboîté le pas.
Toutes deux ont donné leur avis sur ce livre curieux, Aifelle plus réservée qu'Anis, mais charmée tout de même, par ce voyage sur les pas d'Hawthorne et de ses amis, dans cette Nouvelle-Angleterre dont il a su si bien évoquer les rigueurs originelles.
Mais de quoi s'agit-il plus précisément ?
Pauline, une jeune-femme française vient de vivre un drame qui a bouleversé sa vie et marqué son corps à jamais.
Son frère, dans une crise de folie, a mis le feu à son appartement, à Paris. Il en est mort, elle en est sortie gravement brûlée, ayant tout perdu. Seul un livre a survécu au désastre : "La lettre écarlate" de Nathaniel Hawthorne.
Saisie "d'un questionnement fébrile", persuadée "que si la vérité existait, elle ne pouvait que se trouver dans les livres", elle décide de partir à Boston pour essayer de comprendre.
Très vite elle y fera la connaissance de Georgia, une ancienne professeur de littérature, spécialiste des transendantalistes justement - la vie est parfois (trop) bien faite ! - et de Blake, le neveu philosophe d'un libraire aussi grossier que gratuitement agressif.
Tous deux, en la guidant sur les traces d'Hawthorne, d'Emerson, de Thoreau ou de Melville l'aideront à reprendre le chemin de sa vie malgré "la lettre écarlate", gravée en elle, comme est celle qui brûle encore le coeur de Georgia.
Comme Aifelle, je dois le reconnaître, j'ai beaucoup plus apprécié tout ce qui avait trait à Hawthorne et à ses amis, que la quête de Pauline, dont la personnalité, bien loin de celle d'Hester Pryme, m'a souvent agacée, ou peut-être, justement parce que cet aspect là me passionnait, n'ai je pas assez prêté attention à cette dernière. Je ne sais !
Anis, elle a été touchée par l'authenticité de cette réflexion.
A chacun de voir !
Pour moi, la lecture de ce livre a été cependant un vrai plaisir : celui d'en apprendre un peu plus sur des auteurs qui me touchent, peut-être tout autant, celui de refaire un chemin qui m'avait parfaitement ravie en son temps.
Pour celles et ceux qui aimeraient entreprendre à leur tour ce voyage, ou pour donner envie aux plus réticents quelques images qui me charmeront toujours.
A Boston
Le (très chic) quartier de Beacon Hill où habite Georgia |
Les "pews", ces stalles familiales à l'intérieur de la King's chapel - Pages 60-61 |
La légendaire librairie, "The Old Corner Bookstore"... Aujourd'hui, fastfood texmex ! (The chipolete) - Page 60 - |
"La bouilloire qui fume" de l'Oriental Tea Compagny Page 96 |
L'Old State House - Page 99 - |
A Salem où naquit Hawthorne
Chestnut street - Pages 130 - |
La maison aux sept pignons - Page 141 et suivantes - |
La maison natale d'Hawthorne |
A Concord, où il vécurent tous...
La maison d'Emerson |
La maison où vécurent Hawthorne son épouse Sophia Peabody |
La maison de la famille Alcott
A nouveau, tous mes remerciements, Aifelle !
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Magnifique voyage bien illustré sur les traces du grand nom des débuts de la littérature américaine. Qui a beaucoup écrit sur les légendes de la fondation des EU. Les photos sont très bien reproduites, merci pour cet excellent travail.
RépondreSupprimerMerci Chtistian et très bon dimanche !
Supprimerouille nos photos vont se télescoper !! j'ai préparé un billet sur ce livre qui sortira seulement dans quelques jours, mon avis rejoint le tien, j'y ai pris plaisir malgré quelques petits côtés agaçants
RépondreSupprimerJ'en suis désolée, Dominique, pais au moins nos billets se complèteront ! J'attends ton article avec impatience !
SupprimerMerci pour tes illustrations qui aident grandement à comprendre le périple de Pauline. Je suis contente que ce roman ait trouvé une lectrice attentive, ayant fait le voyage tu as dû en avoir une perception assez différente de la mienne. Encore que j'ai aimé toute cette partie-là, c'est l'attitude de Pauline qui m'est restée étrangère.
RépondreSupprimerJe dois dire que c'est un voyage que je n'oublierai pas ! Moi aussi, je n'ai guère été sensible à Pauline et j'ai trouvé assez artificielles ces rencontres quasi miraculeuses. Par contre tout ce que j'ai appris sur Hawthorne et ses amis m'a ravie. Bon dimanche, Aifelle et encore merci.
SupprimerWe haven't been to Boston! That makes me sad and I hope we get to go someday. Thank you for your review and for the wonderful travel photos.
RépondreSupprimerI think you have to go there Sallie ! It's one of my more beloved travel and I hope I'll return there (perhaps ?)
SupprimerBeautiful post, Annie!
RépondreSupprimerThanks, Suko !
SupprimerJe l'avais vu chez Aifelle et pas plus tentée que cela, je pense que ce n'est pas un livre pour moi. Merci pour cette magnifique chronique illustrée en plus !!
RépondreSupprimerMerci Emma ! C'est un livre qu'on peut très bien ne pas lire.... sauf si on se passionne pour ce coin et pour ces auteurs ce qui est mon cas ! Bon dimanche !
RépondreSupprimerRetrouver le chemin de sa vie grâce aux grands écrivains, c'est un bel hommage à la littérature, même si l'intrigue semble un peu décevante.
RépondreSupprimerComment ne pas tomber sous le charme de ces maisons ? Bon, allons mettre l'eau à bouillir, c'est l'heure du thé.
Très bonne conclusion, Tania, surtout avec une aussi belle bouilloire !
Supprimerc'est superbe ces photos en lien avec la lecture, merci de nous faire ainsi voyager!
RépondreSupprimerMerci Eimelle ! C'est un plaisir pour moi aussi !
SupprimerBonjour Anne, quand je vois ces photos, cela donne envie d'aller (re)visiter la Nouvelle-Angleterre. Merci. Bonne après-midi.
RépondreSupprimerJ'y repartirai bien aussi....
SupprimerToutes ces belles photos de la Nouvelle-Angleterre, auxquelles s'ajoutent l'analyse de ce livre, me donne envie d'aller direct me le procurer et de m'y plonger ! Merci
RépondreSupprimerJ'ai transmis ton commentaire et le lien de ton blog au prof coordinateur du "Projet Horloges d'Altitude"...
Je te l'aurais fait parvenir avec plaisir mais il est part mardi à Colmar chez une amie !
RépondreSupprimerCe professeur (et tous les autres !) méritent bien d'être salués. Merci de l'avoir fait pour moi.
Ce livre n'est pas un grand livre mais il faisait en fait écho à la lecture de Hawthorne, et à une symbolique de la cicatrice, de la brûlure et de la réparation qui forcément me touchait particulièrement, c'est pourquoi, malgré ses évidentes faiblesses, je l'ai beaucoup apprécié. Et c'est vrai qu'elle est agaçante !
RépondreSupprimerC'est vrai que chacun lit un livre de son point de vue et qu'ainsi on peut-être touchée parce qui laisse froide une autre ! J'avoue, qu'en plus, j'ai commencé ce livre en ne pensant qu'à Hawthorne et à ses amis. J'en ai donc forcément fait une lecture très sélective.
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